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Premier Conseil Freegan

  Je recommande de trier les légumes et fruits à l’endroit où l’on récupère (surtout si l’on vit en ville). Habitant à côté d’un marché, au début de mon freeganisme, j’emportais chez moi des caisses entières. Mais ce tri de gros à la maison impliquait que je produisais des quantités de déchets composables considérables ; je saturais les poubelles de mon immeuble avec d’innombrables cagettes. Donc Mon conseil est de trier à l’endroit où l’on récupère. Il faut inspecter chaque fuit ou légume, les uns après les autres, sélectionner ceux que l’on triera en détail chez soi et surtout évidemment ne prendre que les plus beaux. Je comprendrais que quelqu’un qui dispose d’un composte au jardin puisse trouver un intêret à faire le contraire. Mais, bien qu’aujourd’hui cela soit mon cas, il me semble délirant de ramener chez moi, dans la voiture des caisses, sans tri préalable. Cela serait salissant. De plus, je suis en covoiturage : quelle tête feraient les personne qui me trimballent en vo

Origines

  Je ne vous cacherai pas que j’ai commencé à être freegan suite à des problèmes pour acheter de la nourriture. A l’époque je vivais à côté d’un marché et j’avais remarqué que beaucoup de fruits et légumes étaient gaspillés. Il y a environ dix ans, pour la première fois, j’ai passé deux mois à me nourrir exclusivement de ces nourritures récupérées : je n’avais guère le choix puisque je disposais, en tout et pour tout, seulement de 20 euros pour passer l’été… Étant souvent invité chez des amis, j’avais l’occasion de faire un autre type de repas, plus classique. En consultant le site Chronometer, https://cronometer.com/, j’ai pu vérifier que je n’avais pas de carence alimentaire. Certes je mange principalement les aliments les moins denses en calories mais aussi les plus riches en nutriments. Même mon zinc, mon calcium et mon sélénium sont parfaits. Finalement, cette période de disette a été un mal pour un bien : à la fois au niveau de ma santé que pour mes humbles finances.